Petites bêtes

Vivez l’expérience...

Pour aller plus loin...

Les insectes et autres petites bêtes sont souvent associés, malgré eux, à la saleté, la gêne, la douleur. Ils effraient par leur morphologie, leur mode de déplacement et le fait qu’ils vivent souvent en colonie. Pourtant, dans certains pays, on mange des insectes, parfois vivants ! La peur des petites bêtes est souvent transmise par la culture et l’éducation, mais certaines vérités sont bonnes à rétablir.

Les fourmis sont indispensables à la richesse d’un sol. Elles se nourrissent des déchets organiques, d’insectes et d’animaux morts. En bref, elles nettoient la nature ! La présence des fourmis est donc bénéfique, dans nos jardins comme dans les forêts.

Les guêpes semblent être chaque été plus nombreuses et plus « agressives ». Là-encore c’est une idée reçue ! Et c’est probablement un peu de notre faute… Avec le réchauffement climatique, les hivers sont plus doux, les saisons chaudes s’allongent : les larves de guêpes sont matures plus tôt et les individus des colonies sont moins fragiles, donc il y a plus d’individus qui survivent. Pour des raisons climatiques également, certaines espèces d’insectes (mangées par les guêpes) se raréfient, les guêpes ont moins à manger ou à boire, elles se rapprochent alors des sources de nourriture qui s’avèrent être… nos repas d’été, garnis de fruits juteux et sucrés !

Les araignées se nourrissent de mouches et de moustiques. Sachez par ailleurs que les araignées de maison que l’on trouve dans notre pays fuient les endroits trop confinés, trop chauds ou trop humides. Si elles s’installent chez vous, c’est donc signe que votre maison est un lieu de vie plutôt sain.

Leur venin est étudié et pourrait servir à la fabrication d’un médicament qui soignerait l’AVC, la soie de sa toile pourrait servir à réaliser des gilets pare-balles, des câbles de suspension et même tendons, ligaments ou points de suture. Car la soie d’araignée est aussi biocompatible. Des recherches sont en cours sur utilisation des toiles pour l’isolation du bruit.

Nous connaissons tous cette petite phrase qui dit que « ce n’est pas la petite bête qui va manger la grosse ! ». Si les petits bêtes, qui piquent, qui sentent mauvais, qui rampent, qui volent continuent de nous effrayer, il faut pourtant trouver une manière de cohabiter ! Elles sont indispensables à la survie et l’équilibre de la biodiversité elles aussi !